AU-DELÀ DU CORPS – Galerie Jean-Louis Ramand

JULIEN COMTE-GAZ

AU-DELÀ DU CORPS

Vernissage le 1er juillet 17h-20h, en présence de l’artiste

Exposition du 1er juillet au 9 août 2023

La galerie est heureuse de présenter, à partir du 1er juillet, un solo show de Julien Comte-Gaz, la première exposition personnelle de l’artiste à la galerie. Il seront dévoilés ses derniers travaux issus principalement de sa série Matrice.

L’artiste propose un regard nouveau à ces clichés qui ont pour certains plus de 120 ans. Par un découpage et un collage minutieux, la réalisation et le « fait main » sont deux axes majeurs dans sa recherche artistique. Quelles que soient les thématiques abordées dans ses séries, le fil conducteur est le corps, qu’il soit charnel en traitant de la censure et de la pudeur, ou bien spirituel en évoquant la mémoire et le souvenir.

Exposition : Memoria, 2022

Du 3 mars au 9 avril 2022 à la Galerie NeC, 20 rue des coutures Saint Gervais, 75003 Paris

Exposition « Memoria » :

Sauvés d’une destruction inévitable, des portraits d’anonymes de la fin du 19ème siècle sont mis en lumière avec un regard contemporain au sein de la série Memoria. Plus de 100 ans nous séparent de la prise de vue et ce travail se pose comme un lien direct entre deux époques dont celle de nos aïeux qui est révolue. Comme un souvenir qui s’efface, ces visages sont partiellement ou totalement dissimulés. Ainsi, cette dépersonnalisation de l’image permet d’universaliser le souvenir. Il ne s’agit donc plus d’un être disparu en particulier mais d’une mémoire commune.


🗺️ y aller
Google Maps / Apple Plans

Exposition : Le Nu, 2020

Du 18 juin au 1er août 2020

La photo est la base de son support de travail, il l’utilise comme un conteur d’image qui réinvente l’histoire.

Il rend hommage tantôt à Madeleine Smith-Champion dont l’action philanthropique perdure et se retrouve aujourd’hui dans les différentes missions exercées quotidiennement par la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques, quand il réinterprète l’une de ses photos pour nous livrer sa version nouvelle de la grande Odalisque, tantôt en reprenant des scènes érotico sportives qu’il réactualise en pixellisant savamment certaines zones.

La photo devient son champs d’action sur lequel il manipule le scalpel comme son pinceau : il coupe et recoupe certaines parties trop charnelles pour créer une composition pixélisée où derrière une fausse pudeur se cache un regard voyeur. Puis il colle et recolle avec une infime adresse ses segments préalablement lacérés et recrée l’illusion d’un film non décodé.

Ce floutage permet au spectateur de masquer son regard et lui laisse le loisir d’observer ouvertement ce qu’il n’aurait pas autrement fait publiquement. Par cette démarche créative, l’oeuvre originelle ainsi reconstituée se transforme en oeuvre d’art Julien Comte-Gaz représente par excellence sa génération : nostalgique, mais aussi et surtout créative et novatrice.